Iphigénie en Aulide / Iphigénie en Tauride

Quand

5 juillet 2024    
18h00 - 22h00

Grand Théâtre de Provence
380 Av. Max Juvénal, Aix-en-Provence

CHRISTOPH WILLIBALD GLUCK (1714-1787)

Nouvelle production du Festival d’Aix en Provence en coproduction avec Greek National OPERA, Opéra National de Paris

3,5,8, 11, 16 juillet

DIRECTION MUSICALE Emmanuelle HAÏM

MISE EN SCENE Dmitri Tcherniakov

avec

IPHIGÉNIE EN AULIDE : Corinne Winters (Iphigénie), Russell Braun (Agamemnon), Véronique Gens (Clytemnestre), Alasdair Kent (Achille), Nicolas Cavallier (Calchas), Soula Parassidis (Diane), Tomasz Kumięga (Patrocle, Arcas)

IPHIGÉNIE EN TAURIDE : Corinne Winters (Iphigénie), Florian Sempey (Oreste), Stanislas de Barbeyrac (Pylade), Alexandre Duhamel (Thoas), Soula Parassidis (Diane), Tomasz Kumięga (Un ministre, un Scythe)

Chœur et Orchestre Le Concert d’Astrée

Dix ans avant la Révolution française, dans un pays en proie aux plus vives polémiques, Gluck bouleverse l’histoire de l’opéra en le hissant à un niveau d’intensité tragique inouï. Assister en une même soirée à ses deux Iphigénie représente une expérience hors normes : c’est entrer au cœur même de la malédiction des Atrides, suivre une destinée exemplaire à travers un cycle de violence sans fin. Comment la victime d’Aulide peut-elle devenir le bourreau de Tauride ? Telle est la question bouleversante dont s’empare Dmitri Tcherniakov, plongeant le spectateur dans la demeure familiale hantée par ses morts et montrant à l’oeuvre un implacable processus de déshumanisation, aux résonances contemporaines sensibles. À la tête du Concert d’Astrée, Emmanuelle Haïm porte à son sommet de puissance expressive ce diptyque haletant, qui laisse chanter l’humanité dans les airs les plus poignants. C’est à l’ardente et lumineuse Corinne Winters, entourée de la fine fleur du chant français, que revient le défi redoutable d’interpréter le double rôle-titre.